Flashback EVOF1 by DromEd : #1 Laurent75

J’aimerais vous présenter une nouvelle rubrique pour EVOF1 : Flashback EVOF1. Le but de cette rubrique est de revenir sur des éléments marquants qui sont arrivés dans la 
ligue, courses particulièrement mémorables, résumés de saison ou encore un retour sur la carrière d’un pilote en particulier.  C’est sur cette dernière thématique que cette nouvelle rubrique sera inaugurée. Ce premier retour sur une carrière évoquera le cas Laurent.

Introduction

Laurent a un parcours particulièrement atypique chez EVOF1. Champion, humiliation, domination, frustration, déception ou encore rédemption sont des termes très opposés qui ont pourtant tous correspondu à Laurent à un moment donné de sa carrière, un parcours riche en rebondissements qui mérite qu’on s’y attarde un peu. Voici donc un retour sur le parcours de Laurent.

Débuts chez Renault (S6 et 7)

Laurent fait ses débuts en Saison 6 chez Renault aux côtés de l’expérimenté Jejebunny. Pour la manche d’ouverture à Silverstone, Laurent se qualifie 9ème, ce qui est tout à fait acceptable pour un débutant, mais il abandonne ensuite. Il abandonne les courses suivantes également et il faut attendre la 4ème course en Australie pour qu’il voie pour la 1ère fois le drapeau à damiers. Après un autre retrait à Bahreïn, le bilan à mi-saison n’est pas très éloquent : une seule course terminée et à une position relativement basse (11ème). Arrive ensuite Saint-Marin où le pilote Renault montre une meilleure pointe de vitesse et se qualifie 4ème (sa meilleure position sur la grille jusqu’alors n’était que 8ème).
Cette belle prestation ne sera pas concrétisée car il abandonnera.

Arrive ensuite l’Espagne, le 1er tournant majeur dans sa carrière. Se sentant inexplicablement pousser des ailes, Laurent réalise la pole-position et domine totalement son sujet pour remporter la course, une victoire surprise qui sera la 1ère victoire de sa carrière. Galvanisé par cette excellente performance, il se qualifie 2ème à Monaco. Il tenait une place assurée sur le podium jusqu’à ce qu’une erreur en sortant des stands le contraigne à abandonner. Sa fin de saison le verra faire deux 2èmes lignes au Canada et en Autriche. S’i renonce à nouveau à Montréal, il termine 6ème en Autriche. Sa saison sera globalement très moyenne : 3 des 8 épreuves terminées seulement, et malgré sa domination en Espagne, c’est surtout son manque de constance et de fiabilité qui façonnent son image. Un énorme potentiel quand tout va bien, mais le moindre grain de sable enrayant le système est synonyme de catastrophe.

Arrive ensuite l’Espagne, le 1er tournant majeur dans sa carrière. Se sentant inexplicablement pousser des ailes, Laurent réalise la pole-position et domine totalement son sujet pour remporter la course, une victoire surprise qui sera la 1ère victoire de sa carrière.

Toujours chez Renault en compagnie de Jejebunny, Jeanphi rejoint l’équipe pour la saison 7. Malheureusement pour Laurent, cette saison 7 sera une saison médiocre : il ne termine qu’une seule des 8 courses, la manche d’ouverture à Monza, à la 9ème place. Ses performances en qualifs ont même chuté par rapport à sa seconde moitié de saison précédente. Tout le potentiel entrevu lors de sa fameuse victoire en Espagne semble s’être complètement éteint.

L’échec Mercedes (S8)

Malgré ses récentes prestations, il est approché par Lionel et DromEd pour former un trio chez Mercedes. La Saison 7 de Laurent est mauvaise mais les frères croient en son potentiel. Ils sont tout de même conscients qu’avec lui, ça risque d’être quitte ou double. Laurent abandonne pour le début de saison en Autriche et ne termine que 12ème en Angleterre. Il commet une erreur en Allemagne qui le relègue en fond de grille. Cependant, il fait un sans faute par la suite et parvient à remonter jusqu’à la 6ème place. La manche suivante sera encore meilleure puisqu’il termine 3ème à Melbourne. Il réalise une autre course correcte à Monaco en finissant 6ème, comme quoi il est tout à fait capable d’accomplir de belles choses, mais abandonne coup sur coup en Azerbaïdjan et en Espagne, lieu de son unique victoire en F1.

Le bilan après 6 épreuves parle de lui-même, Laurent n’a terminé que 3 des 6 courses cette saison ce qui a agacé ses équipiers de l’époque, qui se livrent même à partir de ce moment de la saison à un jeu malsain, le jeu du “devine à quel tour Laurent va abandonner” ! Le fait de voir une idée pareille émerger reflète bien à la fois l’incapacité de Laurent de terminer des courses mais aussi l’insatisfaction qu’ont ses équipiers envers lui. Les frères jouent donc à ce fameux jeu au Canada en prédisant tous les 2 un abandon pour Laurent… ce qui arrive bel et bien et dès les premiers tours de course. Dès qu’ils voient cet abandon se produire, pour eux la décision est faite de ne pas le conserver.

Cette association aurait pu donner de belles choses car le trio avait un gros potentiel, mais la réputation de Laurent lui colle à la peau : un pilote capable d’être très rapide sur un tour mais qui abandonne presque systématiquement. Ayant tout de même pu obtenir son unique victoire en Espagne, son profil fait penser à quelqu’un d’autre : Pastor Maldonado !

Rélégué dans l’oubli (S9)

Pour la saison 9, Laurent trouve refuge chez Haas avec Jon. Cette saison sera aussi mauvaise que la saison 7, il ne termine que deux courses : 12ème au Japon et 9ème aux USA. Son nombre d’abandons ne cesse d’augmenter et il n’est pas du tout présent dans le haut de la grille. Certains de ses partenaires de piste ne le prennent pas au sérieux malgré ses momentanés éclairs de génie, à tel point que sa victoire en Saison 6 reste un mystère pour bon nombre d’entre eux !

L’époque Force India (S10)

Laurent signe chez Force India pour la Saison 10, il y retrouvera une vieille connaissance : Jejebunny. Le débutant NicoAlonso rejoint l’équipe également. Il commence la saison de la plus mauvaise des manières puisqu’il se qualifie 21ème à la 1ère manche en France et abandonne en course, encore… Il termine 19ème à Silverstone puis abandonne 2 fois suivantes : Laurent semble être définitivement devenu un oublié qui a laissé passer l’occasion d’avoir une belle carrière. C’est d’ailleurs le rookie NicoAlonso qui signe systématiquement les meilleurs résultats de l’équipe, notamment un podium à Bakou et une pole-position en Autriche. Un sursaut arrive en Espagne ou il termine 5ème mais ne termine que 9ème à Monaco : ce seront ses deux seuls Top 10 de la saison.

Laurent semble être définitivement devenu un oublié qui a laissé passer l’occasion d’avoir une belle carrière. C’est d’ailleurs le rookie NicoAlonso qui signe systématiquement les meilleurs résultats de l’équipe,

Rebond chez Toro Rosso ? (S11)

Laurent portera les couleurs Toro Rosso pour la saison 11 avec P1CE-Seb93. Il y aura des choses positives à tirer de sa saison même si de grosses imperfections subsistent :
– il termine 4 des 7 courses auxquelles il participe, soit un ratio de plus de 50% de courses terminées : une première depuis ses débuts !
– il signe une surprenante pole-position à Singapour, démontrant que sa pointe de vitesse ne s’est pas envolée.
– 3 de ses 4 courses terminées sont dans le Top 10.

Laurent 2.0 ? (S12 à aujourd’hui)

Ces bonnes prestations, bien que passagères, lui permettent de retourner chez Mercedes pour la saison 12, mais l’écurie n’est en aucun point similaire à celle de sa première tentative : ses équipiers seront Rytal et Jeanphi, qu’il retrouve.

Son entame de saison est correcte puisqu’il termine 5ème en France et fait encore mieux en Angleterre avec une 2ème place. Sa course en Australie sera très moyenne et il finit 8ème mais se ressaisit à Bahreïn où il obtient la 4ème place. S’en suit une très bonne course en Chine où il lutte pour la victoire avec NicoAlonso, mais doit s’incliner de justesse face à ce dernier.

A mi-saison le bilan est très positif : il est rapide, régulier, efficace et fait partie des candidats crédibles pour un potentiel titre de champion. Invraisemblable lorsque l’on se remémore le déroulement des saisons précédentes !

Vient la 6ème manche à Bakou. Le rythme des voitures grises est démentiel, Rytal et Laurent peuvent clairement viser un doublé mais une petite erreur pourtant lourde en conséquences ruinera tous ses espoirs. Il débute la course avec des pneus différents de ceux utilisés pendant la qualif. Le règlement est formel, c’est la disqualification pour le pilote Mercedes.

Sa fin de saison sera loin d’être mauvaise puisqu’il termine les quatre courses restantes en 4ème position, mais il ne termine plus sur le podium tandis que ses rivaux directs au championnat y parviennent. Le pilote Mercedes laisse également transparaître une légère baisse de confiance en lui et cela s’en ressent dans son pilotage qui perd en maitrise malgré des résultats bruts intéressants.

Quoi qu’il en soit, il termine 3ème ex-aequo du championnat pilotes ce qui constitue évidemment, et de loin, son meilleur résultat en carrière. En outre, il est clairement à l’origine du 1er des titres constructeurs de son équipe.
Qu’on se le dise, Laurent est à présent une valeur sûre du haut de grille. Il lui aura fallu du temps, mais son potentiel a pu être révélé grâce à une équipe qui lui convient à la perfection et qui a su extraire le maximum de lui.
Il est logiquement reconduit pour la saison 13, mais l’équipe est légèrement modifée : Jeanphi laisse sa place à Sashark.

Laurent interloque lors de la manche d’ouverture à Spa en abandonnant. Les vieux démons sont-ils de retour ?
Il n’en est rien, il gagne coup sur coup en Italie et en Hongrie et prend la tête du championnat. En lutte toute la saison face à Mk pour le titre, Laurent prend une belle option en remportant l’avant-dernière manche aux USA. Cela lui permet de s’autoriser de simplement assurer une place correcte tandis que Mk est forcé de gagner et de croiser les doigts. Mk n’ayant rien à perdre donne tout et gagne bel et bien tandis que le pilote Mercedes assure une 4ème place qui lui permet d’être champion. Mercedes est en plus champion constructeurs une seconde fois.

Après plusieurs saisons de galère, Laurent a travaillé, a su s’entourer des bonnes personnes et ce travail tant individuel que collectif a fait passer ce pilote très peu fiable, presque moqué, à un champion en puissance : telle est l’évolution atypique de Laurent chez EVOF1.

Après plusieurs saisons de galère, Laurent a travaillé, a su s’entourer des bonnes personnes et ce travail tant individuel que collectif a fait passer ce pilote très peu fiable, presque moqué, à un champion en puissance : telle est l’évolution atypique de Laurent chez EVOF1.

Le trio de chez Mercedes étant cette fois inchangé, Laurent aborde la saison 14 en tant que favori, ennemi public n°1.
Son début de saison est bon puisqu’il obtient 4 podiums en 6 courses (dont une victoire à Bahreïn), mais tout comme en saison 12, il n’y grimpe plus lors des quatre manches restantes. Il en profite cependant pour terminer classé à toutes les courses dans le Top 10. L’image qu’il avait en début de carrière n’existe plus du tout et semblerait que ce soit plus qu’un mauvais souvenir.

Sa saison 14 sera bonne puisqu’il termine vice-champion derrière Emesset, il lui aura manqué un petit quelque chose pour défendre son titre mais sa prestation n’en reste pas moins excellente. La marque allemande collecte un autre titre constructeurs au passage.

L’équipe décidant de continuer leur collaboration et Laurent étant désormais au sommet de son art, nombreuses sont les attentes le concernant pour la saison 15… 

Prochaine étape : Surprise ! Mon objectif est d’alimenter cette rubrique un mercredi sur deux lorsqu’il n’y a pas de course.